1904
Egon Eiermann est né le 29 septembre 1904 à Neuendorf, quartier qui fait aujourd’hui partie de Postdam-Babelsberg.
Egon Eiermann (1904–1970) architecte et designer de meubles : pour Egon Eiermann, l’ameublement fait partie du concept architectural d’ensemble.
Egon Eiermann est né le 29 septembre 1904 à Neuendorf, quartier qui fait aujourd’hui partie de Postdam-Babelsberg.
Avant de commencer ses études, Egon Eiermann fait ses premières expériences dans le bâtiment.
A la fin de son cursus universitaire, Egon Eiermann travaille d’abord au bureau d’étude de la société Karstadt AG, puis à la Société Berlinoise de production d’électricité.
Egon Eiermann adhère au Deutscher Werkbund (Association allemande des artisans) et à la Fédération des architectes allemands. Il crée son propre cabinet.
Egon Eiermann dessine des plans pour l’exposition « Donnez-moi 4 ans ». À partir de 1938, son cabinet se spécialise dans la conception de bâtiments industriels.
L’assise et le dossier s’adaptent de façon optimale aux formes du corps humain : la chaise à trois pieds SE 42 est entièrement constituée de bois moulé. Un spécimen unique aux formes particulières.
Son cabinet berlinois ayant été complètement détruit pendant la guerre, il recommence à zéro en travaillant comme architecte à Mosbach dans l’Odenwald.
Egon Eiermann est nommé professeur d’architecture à l’Université Technique de Karlsruhe.
Egon Eiermann transfère son cabinet d’architecte à Karlsruhe où il exercera sa profession jusqu’à sa mort.
Prenez place ! Le tabouret pivotant SE 43 et la chaise pivotante SE 40 s’imposent avec tous les avantages du design d’Egon Eiermann : ils s’intègrent à dans votre environnement sans prétention.
Le tabouret empilable S 38 S/1 et le tabouret de comptoir SB 38 disposent d’une assise filigrane moulée ; leur structure élancée met en valeur leur élégance discrète.
Aux États-Unis, Egon Eiermann étudie le design américain. Il rencontre Walter Gropius, Marcel Lajos Breuer et plus tard Ludwig Mies van der Rohe.
Assise moulée épousant les formes du corps humain et dossier en bois moulé : la chaise à quatre pieds SE 68 SU est empilable et peut être équipée de crochets latéraux pour former des rangées de chaises dans les grandes salles.
VS crée la chaise à patins de bois. Ce classique du mobilier scolaire a souvent été copié lors des décennies suivantes.
Ligne minimaliste et expressive : ce grand classique de l’année 1951 est encore à la mode de nos jours. La chaise à quatre pieds est disponible également avec accoudoirs et tablette écritoire.
Le bâtiment de l’usine de tissage de mouchoirs à Blumberg, qui a reçu un prix, est une référence ; Egon Eiermann devient membre fondateur du Conseil allemand du design.
Son design est convaincant : la table basse SE 330 est aussi bien légère que stable, élancée que substantielle, noble et d’une légèreté discrète.
C’est entre 1949 et 1954 que furent créés les modèles qui comptent aujourd’hui parmi les réalisations innovantes des années 1950 et qui ont valu à Eiermann sa place parmi les classiques du design de meubles moderne.
La chaise pliante SE 18 : présente depuis 1953 au Museum of Modern Art de New York, puis à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958 – aujourd’hui encore, elle n’a rien perdu de son charme initial.
Construction de l’église Saint Matthieu à Pforzheim : son design est constitué d’une structure en béton et de murs agrémentés d’éléments alvéolés.
Avec la chaise empilable KN-38 conçue par Karl Nothhelfer, VS met sur le marché une chaise fonctionnelle et élancée résolument moderne. Cette chaise est encore fabriquée de nos jours.
Eiermann entre à l’Académie des Arts de Berlin en sa qualité de professeur d’université ayant une influence sur le style artistique en tant qu’architecte.
Construction du nouveau bâtiment administratif de VS selon les plans de Karl Nothhelfer. Sa conception aux lignes claires constitue une vitrine pour les tendances du style moderne de l’après-guerre.
L’un des points d’orgue de sa carrière : le pavillon allemand à l’Exposition universelle de Bruxelles réalisé en collaboration avec Sep Ruf et constitué de cubes de verre.
Continuité dans la tendance moderne : ses créations dénuées de dogmatisme et inspirées par les principes du Bauhaus contribuent à créer l’image de la jeune République fédérale. Parmi ses œuvres les plus importantes on compte le pavillon allemand de l’Exposition universelle de Bruxelles de 1958 (en collaboration avec Sep Ruf), qui retient l’attention du public international.
L’ensemble du pavillon allemand à l’Exposition universelle de Bruxelles est conçu par Egon Eiermann en collaboration avec Sep Ruf. VS y présente, sur le thème de l’éducation et de l’enseignement, plusieurs objets parmi lesquels des chaises pivotantes modernes à tubes d’acier élaborées par Falk Müller.
Egon Eiermann construit à Francfort un bâtiment de 300 mètres de long et de six étages qui abrite le siège de la société Neckermann AG.
D’une grande fonctionnalité, elle est la favorite de nombreux architectes : pour l’Exposition universelle de 1958, Egon Eiermann a construit cette chaise pivotante en y adaptant la forme particulière du piètement bruxellois.
L’un des thèmes principaux de la XIIe Triennale de Milan est l’école. Parmi les meubles scolaires exposés dans la section allemande se trouve la chaise pivotante de VS conçue par Falk Müller.
Ils ont fait l’objet de nombreuses critiques, et constituent pourtant un élément typique de l’Allemagne d’après-guerre : les « carrelages de Horten » - le revêtement ornamental du grand magasin Horten conçu par Egon Eiermann. Ce revêtement permettait de réaliser des plans de bâtiment extrêmement flexibles et a également favorisé la naissance d’un sentiment identitaire dans l’entreprise, grâce à l’uniformisation des constructions des magasins de la chaîne.
La célèbre façade de Horten : Egon Eiermann a élaboré une façade abstraite recouvrant le bâtiment et sans aucun rapport avec le contexte de l’urbanisme.
La nouvelle église construite par Egon Eiermann en 1961 constitue l’un des bâtiments les plus célèbres du Mouvement moderne de l’après-guerre – dans un emplacement central à l’intérieur de l’ancien secteur ouest de Berlin. L’ensemble moderne, constitué d’une nef octogonale, d’un clocher séparé, d’un foyer et d’une chapelle, est synonyme d’une approche responsable et réfléchie du thème de la reconstruction.
Partie du nouveau bâtiment de l’Église commémorative conçu par Egon Eiermann : sièges restaurés par VS au sein de son atelier d’apprentissage.
Egon Eiermann remporte le concours et réalise la reconstruction de l’Église commémorative de l’Empereur Guillaume 1er à Berlin.
Egon Eiermann dessine le plan de l’Ambassade d’Allemagne à Washington : il conçoit une installation en terrasses intégrée dans le paysage.
En 1953, Egon Eiermann crée la célèbre structure de table E1 en métal pour le travail dans les cabinets d’architecture. Elle se compose de deux parties latérales reliées par une croix ; une simple plaque de bois est posée dessus. En 1965, son assistant apporte des modifications à cette table pour la transformer en une table démontable et transportable, la E2.
Construction du siège d’IBM à Stuttgart – l’un des bâtiments les plus importants d’Egon Eiermann lors de ses dernières années d’activité.
La construction des tours d’Olivetti à Francfort ne s’est achevée que deux ans après la mort d’Egon Eiermann.
Egon Eiermann est considéré comme le bâtisseur des débuts de la République Fédérale. L’un des témoins de cette activité est la tour abritant les bureaux des députés qui a été inaugurée en 1969. Logique, pureté et clarté sont pour Egon Eiermann les principes d’expression architecturale de la démocratie.
La tour abritant les bureaux des députés, surnommée «le Grand Eugène», est l’un des bâtiments les plus célèbres d’Egon Eiermann.
Egon Eiermann, l’un des architectes les plus importants de l’architecture allemande d’après-guerre, était partisan d’une esthétique fonctionnelle et d’une clarté constructive. Il est considéré comme l’un des acteurs les plus importants de la reconstruction de l’Allemagne en ruines. La continuité qui caractérise l’activité de construction moderne dans la jeune République fédérale est due essentiellement à son influence.
Architecte, designer de meubles, professeur d’université : Egon Eiermann est l’un des personnages les plus influents de l’Allemagne d’après-guerre. Il meurt le 19 juillet 1970.
La Poste allemande édite un timbre à l’effigie d’Egon Eiermann.
Pour la « Collection Eiermann », le concédant de licence est Wilde+Spieth.